Se mettre au service de l’autre, une vocation Se mettre au service de l’autre, une vocation dont j’ai longtemps cherché le sens. Se mettre au service de l’autre, c’est une vocation, de celles qui s’imposent à vous sans que vous sachiez comment ni pourquoi. De mon côté, j’ai longtemps tâtonné, expérimenté avant de comprendre vraiment de quoi il s’agissait. Tout juste licenciée en Lettres Modernes, j’ai effectué un remplacement de congé maternité dans un collège /lycée professionnel privé. Je passais d’un cours de français à une classe de 6e à un cours d’histoire face à des élèves de 3e, pour finir parfois par une séance de culture générale à des BTS. Très vite, j’ai pris conscience des écueils qu’il me fallait éviter. Je constatais qu’il ne servait à rien d’édicter doctement -ou non- des règles d’orthographe et de grammaire à des élèves. Il fallait suivre un autre chemin, mais lequel? J’en savais fichtre rien. Au bout de quelques mois, j’ai pris conscience que je n’aurais pas dû me précipiter sur le premier poste venu, même si cela avait été une nécessité. J’en étais alors persuadée: on ne pouvait pas passer de sa chaise d’écolière à celle d’enseignante, sans s’être préalablement confrontée au monde de l’entreprise. Aussi à la fin de l’année scolaire, j’ai refusé l’offre d’un nouveau contrat, à la grande surprise du directeur. Rendre l’autre autonome L’envie d’enseigner s’est à nouveau imposée à moi quelques années plus tard, après avoir fait un crochet au théâtre. Cette fois-ci je me suis formée à une pédagogie dite alternative, je disposais enfin des outils pour rendre les élèves autonomes dans leur apprentissage. Le Graal! Cette méthode avait fait ses preuves notamment pour la lutte contre l’illettrisme, l’alphabétisation et l’enseignement du français langue étrangère. Pendant deux ans, j’ai donc donné des cours à des groupes d’adultes le plus souvent fragilisés par des situations très précaires. Cela engendrait parfois des accès de violence. Je n’avais pas les armes pour y faire face. Dans un premier temps, sans m’en rendre compte, j’ai adopté la position du sauveur. Cette expérience m’a fait réfléchir sur la manière la plus juste d’apporter de l’aide à l’autre. Là encore je n’ai pas trouvé la bonne réponse sur le moment. Aussi j’ai préféré changer d’orientation professionnelle. Quelque temps plus tard, parallèlement à mon métier de journaliste, j’ai donné des cours particuliers d’aide aux devoirs, avec des enfants du primaire ou du collège. C’est au cours de ces séances que j’ai trouvé comment apporter de l’aide sans faire à la place de l’autre. J’ai cheminé pour amener l’autre à trouver sa propre autonomie dans l’apprentissage. Il s’agissait simplement de l’écouter et de l’inciter à s’exprimer avec ses propres mots. C’est devenu une grande satisfaction de les voir puiser dans leurs propres ressources pour exprimer leurs émotions, construire leurs pensées. Puis arrivait le jour où je voyais la joie dans leur regard, parce qu’ils avaient réussi. Je savais à ce moment-là qu’ils n’avaient plus besoin de moi. C’est tout le sens de se mettre au service de l’autre. Savoir lui donner les outils qui répondent à ses besoins, puis le laisser voler de ses propres ailes. Aujourd’hui, je vous propose en tant que responsable d’entreprise de donner des ailes à votre marque avec différents outils. Que ce soit par la création d’un logo ou de graphisme en accord avec vos valeurs ou via la rédaction de contenus. N’hésitez pas à me contacter pour un premier rendez-vous sans engagement. Valérie Quélier Publié par KelVal-Communication Voir tous les articles par KelVal-Communication